La justice n’examinera pas l’un des iPhone dont l’écran s’était fissuré en 2009 au cours d’une conversation téléphonique. Le 23 septembre, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a rendu un jugement favorable à Apple, qui s’opposait à cette expertise indépendante, a appris lefigaro.fr mercredi auprès du possesseur de ce téléphone.
En première instance, le tribunal de Cannes avait rendu une décision contraire. Il avait décidé de la désignation d’un expert judiciaire, chargé de déterminer si les fissures apparues sur l’écran du téléphone résultaient d’un choc préalable, ce qu’affirmait Apple. Cette fois, la cour d’appel a souligné que le possesseur de l’appareil n’avait pas été blessé, et jugé que la demande d’une nouvelle expertise n’était pas fondée.
Cette décision apparaît comme l’épilogue d’une affaire très médiatique, qui a frappé Apple à l’été 2009, et suscité l’intérêt du secrétaire d’État au commerce, de la DGCCRF et de la Commission européenne. En quelques jours, une dizaine d’écrans d’iPhone s’étaient ainsi fissurés en France et en Belgique, projetant parfois des bris de verre, selon les témoignages de ces clients.